matois adj
wily, clever
etymology: perhaps from matin – morning, as in up early in the morning
synonyms: espiègle, finaud, futé, madré, malin, retors, rusé, sournois
examples:
Balzac, Le Médecin de campagne (1833)
"Le commandant cligna des yeux pour donner à ces derniers mots une sorte de profondeur matoise."
Gautier, “Celle-ci et celle-là”, Les Jeunes-France (1833)
"Mais c’est qu’il a un air d’innocence, ce jeune scélérat ! les plus matois s’y tromperaient."
Balzac, Une ténébreuse Affaire (1841)
"Mais, de part et d’autre, les deux fins matois pensèrent que l’enquête était inutile."
Balzac, La Rabouilleuse (1842)
"Leur gendre, à peu près sûr d’avoir bientôt à pleurer sa femme, envoya sa fille à Paris, chez son beau-frère, autant pour lui faire voir la capitale, que par une pensée matoise."
Dumas, Vingt ans après (1845)
"C’était un profond matois, qui, depuis sa bourgeoisie improvisée, avait regretté souvent les franches lippées du grand chemin ainsi que la conversation et la compagnie brillante des gentilshommes."
(lippées – meals)
Dumas, La Dame de Monsureau (1846)
"Eh ! dit Schomberg, qui vous répondra que le fin matois ne vous a pas donné une fausse indication."
Gaboriau, L’Argent des autres (1874)
"Se trouvait-il donc parmi eux de ces fins matois qui toujours essaient de se faire payer intégralement au détriment des autres?"
definition image
translation:wily, clever
etymology: perhaps from matin – morning, as in up early in the morning
synonyms: espiègle, finaud, futé, madré, malin, retors, rusé, sournois
examples:
Balzac, Le Médecin de campagne (1833)
"Le commandant cligna des yeux pour donner à ces derniers mots une sorte de profondeur matoise."
Gautier, “Celle-ci et celle-là”, Les Jeunes-France (1833)
"Mais c’est qu’il a un air d’innocence, ce jeune scélérat ! les plus matois s’y tromperaient."
Balzac, Une ténébreuse Affaire (1841)
"Mais, de part et d’autre, les deux fins matois pensèrent que l’enquête était inutile."
Balzac, La Rabouilleuse (1842)
"Leur gendre, à peu près sûr d’avoir bientôt à pleurer sa femme, envoya sa fille à Paris, chez son beau-frère, autant pour lui faire voir la capitale, que par une pensée matoise."
Dumas, Vingt ans après (1845)
"C’était un profond matois, qui, depuis sa bourgeoisie improvisée, avait regretté souvent les franches lippées du grand chemin ainsi que la conversation et la compagnie brillante des gentilshommes."
(lippées – meals)
Dumas, La Dame de Monsureau (1846)
"Eh ! dit Schomberg, qui vous répondra que le fin matois ne vous a pas donné une fausse indication."
Gaboriau, L’Argent des autres (1874)
"Se trouvait-il donc parmi eux de ces fins matois qui toujours essaient de se faire payer intégralement au détriment des autres?"